Nos valeurs

Une agriculture locale et de qualité :

notre viande de bœuf bénéficie du label « Savourez l’Alsace Produits du Terroir » car les animaux sont uniquement élevés avec des fourrages et céréales d’Alsace. Tout d’abord, nos animaux naissent chez nous, sont élevés par leur mère puis sont nourris avec les fourrages et céréales produits sur la ferme. Je fais tout pour être autonome en nourriture et si par malheur, je dois acheter un peu de fourrage, j’en achète au plus près de chez nous évidemment en Alsace. Les animaux sont abattus à Cernay, la viande mâture au moins 21 jours là-bas puis seulement elle est découpée, mise sous-vide et en caissettes avant d’être livrée par nos soins. Je suis très attaché à notre territoire alsacien et je trouve qu’il est essentiel de consommer local afin de faire vivre notre Alsace. Acheter près de chez vous permet lutter contre la production de masse et les dérives qu’elle implique mais au-delà de l’aspect économique, cela permet de limiter notre impact sur l’environnement. Je préfère produire moins mais vous proposer de la qualité à un prix abordable et rémunérateur pour moi.

Une agriculture durable et éco-responsable :

que ce soit sur le troupeau, dans les prés ou encore les cultures, j’essaye de travailler en harmonie avec l’environnement. Les animaux sont élevés en suivant le rythme naturel du bovin et je cherche d’abords à résoudre les problèmes de santé de manière naturelle. J’appelle le vétérinaire uniquement si le cas est trop grave pour le résoudre par les médecines parallèles (aromathérapie, gemmothérapie, phytothérapie,etc) . Pour les prés, qu’elles soient temporaires ou permanentes, mes prairies sont primordiales pour moi car l’herbe est la principale source de nourriture de mes animaux. Elles sont ma priorité, je leur apporte donc juste ce dont elles ont besoin en nutriment et au moment où elles en ont besoin. La principale source de nutriments pour mon sol et mon herbe est ma matière organique : le fumier et lisier. Selon le précédent cultural, les analyses de sols et la quantité de matière organique reçue, l’herbe demande d’autres apports surtout au printemps, je fais donc des apports d’azote et quelques fois de potasse et phosphore. Cependant, chaque apport est calculé afin de répondre aux besoins des plantes et de garder un équilibre dans mes sols pour que la vie y soit prospère. Pour mes cultures (méteil, blé et orge), je travaille de la même façon : des apports minéraux très raisonnés et le minimum de traitements phyto sanitaires. Je ne traite mes cultures uniquement si les maladies ou les adventices prennent trop d’importance au dosage adapté. J’ai pour objectif de récréer des haies le long de mes pâtures pour favoriser la biodiversité.

Pourquoi je ne passe pas en agriculture biologique ? La réponse est toute simple : pour le moment je n’ai pas assez de terres pour me permettre de perdre un peu de productivité sur mon herbe ou mes cultures. Je tiens à être autonome en fourrages et céréales pour l’alimentation de mes bovins. Et je ne peux diminuer mon cheptel au risque de ne pas réussir à vivre de mon activité. Pour un passage en bio, il me faudrait une quinzaine d’hectares supplémentaires pour nourrir mon cheptel.

La passion de l’élevage partagée :

Je suis éleveur par passion et convictions. Avec mon cursus scolaire, il me serai facile de trouver un poste d’ingénieur en Suisse mais cela ne correspond pas à mes envies et mes valeurs. En m’installant en 2017, j’ai fait le choix de vivre de l’élevage en passant en vente directe et en travaillant différemment. Un choix de vie que je partage avec mes parents, ma femme et mon fils qui sont toujours là pour me soutenir. Je trouve qu’il est essentiel de retrouver un lien producteur-consommateur et dès que j’en ai l’occasion, je suis ravi de partager mon beau métier. J’essaye dès que je le peux de participer à des concours ou des foires comme Simon et Jude pour aller à la rencontre des consommateurs et expliquer comment j’élève mes animaux.

Le bien-être de mes animaux est primordial, je fais tout pour créer un lien avec eux dès la naissance pour éviter le stress si je dois les manipuler et je suis très attentif à leur santé. Dès que la météo le permet, les vaches sont au pré. Cet automne les vaches doivent emménager dans une étable toute neuve en aire paillée. Ainsi mères et veaux seront en liberté dans les box : plus de bien-être et de meilleures conditions de travail pour moi aussi.